Deux ans après « Le Brio », succès critique et commercial, Yvan Attal est de retour derrière et devant la caméra. Il adapte « Mon chien stupide », roman de John Fante paru en 1985. La vie de famille, le temps qui passe, les espoirs déchus, le réalisateur de 54 ans aborde ces thèmes avec cynisme.
Que nous reste-t-il à vivre quand notre gloire professionnelle est derrière nous, que nos enfants ont grandi, que notre femme se détache un peu plus de nous chaque jour ? Avec « Mon chien stupide », Yvan Attal propose un film drôle, cynique et terriblement vrai sur le temps qui passe et la vie de famille. L’artiste – en plus d’être le réalisateur et coscénariste du film – campe Henri, un écrivain en pleine crise de la cinquantaine plus que convaincant. Et si la clé de son bonheur arrivait avec l’irruption d’un gros chien errant, stupide et obscène ? Alors que sa vie familiale et amoureuse se craquelle, Henri voit dans arrivée impromptue comme l’occasion de faire son bilan critique.
Ben Attal joue aux côtés de ses parents
Avec « Mon chien stupide », Yvan Attal continue d’explorer le choc des générations (deux ans après « Le Brio ») et les relations amoureuses, son thème de prédilection (« Ils se marièrent et eurent beaucoup d’enfants » en 2004, « Ma femme est une actrice » en 2001, « Do not disturb » en 2012). C’est l’occasion de voir réunis à l’écran trois des cinq membres de la famille Attal- Gainsbourg. Si Yvan Attal à l’habitude de faire tourner sa compagne Charlotte Gainsbourg dans chacun de ses films, il donne un rôle à son fils, Ben Attal qui incarne à l’écran… son fils aîné. Malgré quelques longueurs et poncifs, le sixième long-métrage du réalisateur se regarde avec tendresse et amusement.
Mon chien stupide en salles ce 30 octobre 2019.
(c) Studio Canal
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