Que s’est-il passé dans le monde enthousiasmant de la mode ? On vousla fait courte.
Ce week-end direction Londres qui, dans un contexte politique complexe, lance aujourd’hui amorce aujourd’hui l’ouverture de sa semaine de la mode. Entre le Brexit et l’appel à boycotter la Fashion Week par le collectif Extinction Rebellion, Londres contenu d’être la scène mode où se produit le plus inattendu. Cette saison, le British Fashion Council (BFC) permet pour la première fois au grand public d’atteindre le très rêvé Front Row pour 245£.
Mais avant de plonger, tête la première, dans les premiers shows londoniens, petit récapitulatif de ce qui s’est passé cette semaine dans le monde de la mode.
Depuis la reprise de la marque par Hedi Slimane, Celine n’a de cesse nous présenter de nouvelles pièces à s’emparer dès leurs sorties. Avec un talent certain pour l’accessoire, la marque parisienne présente cette saison Triomphe, une toile créée en 2018 par le directeur artistique de la maison qui habille aujourd’hui une nouvelle collection de bagagerie et de haute maroquinerie. C’est un monogramme historique de la maison, inspiré d’un maillon de chaîne entourant l’art de triomphe, dont on retrouve la trace dès 1972, qui a inspiré le designer américain.
Aujourd’hui, il orne une toile réalisée à partir d’une trame de coton naturel enduite et frappée du monogramme historique dans une palette texturée de noir et d’ocre. Oscillant entre le féminin – masculin, la toile se décline sur les sacs, nécessaires de voyage, objets maisons ainsi que la petite maroquinerie de Celine. L’occasion parfaite de redécouvrir ces collections et de flancher pour un nouvel indispensable qui a le mérite d’être intemporel.
Ligne toile Triomphe
disponible dès à présent dans les boutiques de la maison Celine et sur Celine.com
C’est une exposition qui attire la curiosité. Déjà par son titre : Thoughts become words, words become images soit « Les pensées deviennent des mots, les mots deviennent des images » mais aussi par les artistes qu’elle réunit en son sein. Sous l’égide d’Anaïs Ngbanzo, la curatrice de cette première exposition qui a ouvert hier à Los Angeles, le chanteur et musicien Dev Hynes (Blood Orange), la réalisatrice Gia Coppola, la chanteuse Kelsey Lu, les photographes Lily Gavin et Amanda Charchian tout comme la peintre Cassi Namoda ont explorés leurs rapports aux mots et plus globalement à la littérature.
Directrice photo dans l’industrie de la mode, Anaïs Ngbanzo s’est rapidement rendue compte que ce qui nourrissait son travail créatif était les mots et personnages rencontrés à travers ses différentes lectures. « Au départ, mon objectif était de trouver un format différent du club de lecture à l’ancienne, de le rendre moins exclusif et de faire de la littérature un élément essentiel de la culture », confiait-elle à Dazed & Confused. « Aujourd’hui, on assiste souvent à l’adaptation d’un livre vers le film, mais il existe de nombreux autres moyens d’expression ». Parmi les ouvrages qui ont inspirés les artistes, Ceremonies: Prose and Poetry du poète Essex Hemphill, Victoire de Joseph Conrad ou encore Ways of seeing de John Berger.
Thoughts become words, words become images
du 12 septembre au 13 octobre 2019
curation Anaïs Ngbanzo
Galerie HVW8 à Los Angeles
Parce que le meilleur ami de l’Homme se doit d’être tout aussi stylé que lui, le spécialiste du cachemire Éric Bompard se lance dans la mode canine.
Fondée en 1986, la maison française imagine aujourd’hui six modèles de manteaux pour chiens 100% cachemire et en mélange de laine et d’alpaga, déclinés en deux tailles.
Tartan, patchwork, torsades et strass : les motifs de ces pulls pour chiens sont calqués sur la collection hiver. Enveloppé dans un de ces manteaux douillets, votre animal de compagnie aura peut-être une chance de faire partie des chiens les mieux habillés du moment. Et si la mode animale fait encore débat, cette capsule exclusive prouve qu’il est grand temps de l’assumer.
Vous avez enfin une bonne raison de vouloir matcher avec votre petit compagnon canin.
La capsule Eric Bompard
disponible dans les boutiques Eric Bompard
et sur le e-shop de la marque.
à partir de 95€.
La mode a toujours été une industrie qui s’inspire et change en fonction du contexte sociétale dans lequel elle évolue. Si la question du genre secoue son univers – qui a souvent eu tendance à faire d’un carcan les questions de féminin et masculin – depuis maintenant plusieurs années, il n’empêche que la question reste pertinente. Pour Bimba y Lola, la marque espagnole qui a su conquérir le cœur des modeux à travers le monde, il faut se libérer des préjugés, trouver une manière d’exister en tant qu’individu.
C’est la raison pour laquelle le label s’est associé pour sa collection automne-hiver 2019 avec l’artiste néo-zélandaise Sharna Osborne dont les talents ont entre autres déjà été utilisés par Miu Miu, petite sœur de la griffe de luxe Prada. Avec pour thème #thisisHuman, la jeune artiste explore à la caméra super 8 la disparition du genre, la libération des corps et la force des silhouettes et imprimés. Finalement, c’est l’évolution de notre regard, du monde dans lequel nous évoluons et cherchons à trouver notre juste place que parvient à saisir Osborne. Une belle manière aussi de mettre en valeur les pièces fortes de la collection.
#thisisHuman de Bimba y Lola & Sharna Osborne
disponible dès à présent en boutiques et sur le shop en ligne
Kate Moss, une créatrice de mode ? C’est la faute à Zadig… & Voltaire.
Comme on vous le disait dans notre enquête sur le top anglais, en plus d’être une icône de légende, Kate Moss est une folle de mode et surtout, de sacs. C’est donc tout naturellement qu’elle en imagine quatre pour Zadig & Voltaire, la marque parisienne avec qui elle nourrit une histoire de mode passionnée.
C’est une ligne de quatre sacs, fruits d’un travail à quatre mains avec la directrice artistique Cecilia Bönström qui est déclinée par la maison parisienne. Quatre confections en cuir suivants une devise : Made In Italy. Les quatre modèles se détournent en 15 déclinaisons et promettent de s’adresser à toutes les femmes, à toute occasion.
Il y a d’abord une besace fonctionnelle, idéale pour tous les jours. Son inspiration nous vient du mannequin qui a un jour chiné un modèle similaire. L’avantage ? Il est convertible grâce à la dualité de ses brides : choisissez celle en cuir ou bien la chaîne. De plus, l’arrière du sac dissimule une poche à pression conçue pour garder au plus près de soi ses objets les plus précieux. N’est-ce pas ce dont on a toutes besoin ? En cuir ou en suède, imprimé python ou artsy, le sac qui porte le nom du top model anglais est également pensé dans une version XL.
Dans un autre format, il y a le cabas habilité d’une pochette à l’avant que le supermodel imagine en trois versions : en bleu dynamisé d’une pochette en python, total look noir dans un esprit rock avec ses détails argentés, puis un cabas fantaisie imprimé all over python. Enfin, le « Kate Wallet » est un petit bijou de maroquinerie. Nouveau membre de la tendance des sacs microscopiques, le Kate Wallet est un accessoire à porter sur le bout des doigts telle une minaudière, en bandoulière ou métamorphosé en un accessoire agrippé sur une ceinture.
Comme pour le Kate Wallet, les quatre sacs Zadig & Voltaire X Kate Moss sont à muer au gré de ses envies et surtout de sa personnalité. Une notion primordiale pour Kate Moss et Cecilia Bönström qui ont conçu ces accessoires de maroquinerie comme des miroirs. Un mantra dédicacé est enfermé en leur intérieur, il est signé du top model anglais que l’on connait pour son tempérament rebelle : « Live and Love, Kate! ».
La collaboration #ZVxKate
à retrouver dès maintenant en pré-commande
dans les boutiques Zadig & Voltaire et sur le e-shop de la marque
à partir de 320€.
Initiales CT, comme pour Chantal Thomass, créatrice de mode au tempérament provocateur qui inaugure son corner au Bon Marché.
L’adresse parisienne de la rive gauche présente en ce moment l’exposition « So Punk », dédiée au mouvement du même nom. Ses valeurs ? Témérité, liberté, anticonformisme. Et parce que ces traits de caractère font écho à la personne de Chantal Thomass, la créatrice française rend hommage au mouvement des années 70 et installe son propre corner près de cette exposition éphémère.
La collection Chantal Thomass exposée au Bon Marché est une expérience à part entière pour les visiteurs. Il faut entrer dans une mystérieuse boîte jaune immersive pour y découvrir une vision radicale de la marque. Les noms des collections : Urbaine, Addicte, et Caractère suggèrent déjà les courbes pointues, les matières brutes et les chromes vitaminés de chacune de ses pièces.
Révolutionnant les codes de la lingerie depuis 1975, Chantal Thomass continue de vivre selon la devise : « le dessous prend le dessus. »
Le corner Chantal Thomass au Bon Marché rive gauche
corner permanent espace Lingerie
disponible jusqu’au 20 septembre.
« L’industrie du textile est la deuxième industrie la plus polluante dans un monde chaque jour un peu plus exposé à la menace d’une catastrophe écologique. Ignorer cette réalité, feindre qu’elle ne nous concernerait pas, ou se lamenter de notre impuissance à agir n’est plus envisageable. Leon & Harper a toujours été une entreprise responsable et une marque engagée. Leon & Harper est aujourd’hui Born Again ». C’est par ces mots forts que la marque française début son manifeste pour une mode responsable mais aussi consciente. Créée en 2010 par Philippe Corbin, Leon & Harper est devenu une marque incontournable qui s’engage, à travers des looks intemporels et des pièces graphiques, pour une vision moderne de la féminité.
Avec Born Again, la marque qui fêtera ses dix ans d’existence l’année prochaine s’engage pour l’avenir et annonce vouloir créer de manière plus responsable, sans rogner sur le style ni la qualité. « Born Again c’est une promesse. Une promesse que nous nous faisons d’abord à nous-mêmes, mais également à nos enfants. La promesse de faire de l’écoresponsabilité une priorité dans tous les aspects de notre activité, depuis la créations et la conception de nos produits jusqu’à leur distribution, en passant bien évidement par leur fabrication. Born Again c’est enfin un vêtement qui tient cette promesse, un vêtement qui s’inscrit dans cette démarche résolument engagée et la conviction que le bien-être de la planète a autant d’importance que celui des femmes que nous habillons », lit encore le manifeste.
Coton organique, laine recyclée, pièces envoyées par bateau dans des emballages biodégradables… Avec Born Again, Philippe Corbin trace la feuille de route d’une nouvelle manière de penser et produire la mode.
Born Again
Une collection à retrouver dès à présent en boutique et sur le site en ligne
Parce que même s’il fait lourd, on a cette tendance à toujours garder un pull à proximité. Léger, certes, mais pull quand même. Et pour cette rentrée, c’est celui appartenant à la collaboration entre Petit Bateau et l’illustrateur français Jean Jullien qui a retenu notre attention.
Ce qui au départ, ne devait être qu’une collection capsule agrémentées des illustrations imprimées de l’artiste s’est transformé en l’union du savoir-faire de Petit Bateau en terme de maille et le talent de celui qui s’est formé sur les bancs de la Central Saint Martens. Le résultat ? Des pièces en jacquard, jersey de coton tricoté à 100% dans l’usine française de Troyes. Pour l’occasion, Jean Jullien a créé de nouveaux personnages : un chat, un chien, un bélier et un zèbre qu’on retrouve sur les patchs mais aussi la campagne de la capsule.
Une joyeuse bande qui habille et tiendra chaud à toute la famille.
Petit Bateau x Jean Jullien
Disponible à partir du 11 septembre sur l’eshop Petit Bateau et le 18 septembre dans une collection de boutiques.
La marque de sneakers Zespà fait un pas vers Sessùn pour une collaboration exclusive de laquelle découlent pas une, mais deux paires de baskets exclusives.
Elles ont des allures de noms de codes : la ZSP4 et la ZSP7. Modèles emblématiques de la marque française fondée en 2009, dans ce projet collaboratif c’est Sessùn qui les réinterprète. À l’origine sobres et minimalistes, les deux baskets adoptent un style contemporain en accord avec l’identité de l’autre enseigne française.
Leur force ? Le soucis de la qualité. Ensemble, Sessùn et Zespà mettent l’accent sur un artisanat haut-de-gamme mêlant savoir-faire et esthétisme moderne. Le résultat : d’une part une basket blanche qui promet de se muer en incontournable de notre vestiaire, et de l’autre, un modèle de basket montante aux tons sport-chic, décoré de suédine orangée. L’association de matières et les jeux de couleurs dynamisent ces deux paires de la rentrée. Le plus, la semelle brevetée du premier modèle en cuir assure un confort sans pareil.
Il ne reste plus qu’à faire son choix pour partir du bon pied.
La collection Zespà x Sessùn
disponible à partir du 11 septembre
dans une sélection de boutiques Sessùn et sur le e-shop en ligne de la marque
aux prix de 245€ et 295€.
Avis aux adeptes du minimalisme ! Carhartt WIP et Clarks Originals viennent de collaborer autour d’un modèle que vous connaissez déjà. Quand on parle de collaboration, on a trop souvent tendance à vouloir réinventer l’existant, le faire sortir du lot. Mais qu’attend-on véritablement d’un classique si ce n’est sa capacité à pouvoir le porter partout, tout le temps et avec toutes les pièces que l’on aime ?
C’est la raison pour laquelle on aime beaucoup le travail que les deux marques ont réalisé autour de la Wallabee Boot, chaussure iconique de la marque britannique. La première version est dans un marron intemporel qui devrait s’associer sans soucis avec vos autres classiques comme un jean droit et un trench. quant à la seconde, d’une douce couleur olive parfaite pour l’automne, elle est surmonté d’un tissu camouflage, une référence à l’inspiration militaire égrené par Carharrt WIP depuis ses premières pièces, au début des années 90. Et parce que les deux marques ont toujours eu à cœur de proposer des pièces dans lesquelles on pouvait vivre et bouger, le suede des chaussures résiste aux tâches et à l’eau.
Une manière de vous dire qu’on a trouvé les chaussures parfaites pour entrer dans l’automne.
Clarks Originals X Carhartt WIP
disponible depuis le 5 septembre
en boutiques Carhartt WIP et Clarks Originals
L’Institut du Monde Arabe met le cap sur la Tunisie. Pour la première fois, l’IMA accueille dans sa librairie-boutique le pop-up store La Liste Tunisienne, dédié aux designers des artisans originaires.
Sur ce pop-up exceptionnel, les visiteurs sont amenés à découvrir en avant-première des produits issus de l’artisanat local entre autres la fouta – étoffe typiquement tunisienne – en coton, tissée à la main dans la région du Sahel. On peut aussi y retrouver les conceptions de deux artisans tunisiens : Nanou et Habib, tous deux originaires de la ville de Nabeul. Le premier est un passionné qui a appris dès son plus jeune âge à tresser le jonc auprès de maître-nattiers. Aujourd’hui, ses créations notamment des nattes et des paniers habillées d’une lanière à tannage végétal sont à retrouver à l’IMA. Habib est lui un des derniers potiers encore en activité dans sa région natale. Il manie l’argile brute pour en faire des bols et des hallebs, ces tasses d’inspiration traditionnelle.
La maison La Liste Tunisienne décline une large collection de mobiliers d’intérieur notamment des tapis, des sets et des assiettes de table, des coussins pour le sol, ainsi que des nappes. Il y a aussi les foutas, chapeaux, et robes d’intérieur qui garnissent cette gamme de créations imaginées par des designers d’origines tunisiennes et fabriquées dans le pays du Jasmin.
Au détour d’une visite à l’institut du Monde Arabe, le pop-up de La Liste Tunisienne est une belle invitation au voyage.
Le pop-up store La liste Tunisienne
à la libraire-boutique de l’Institut du Monde Arabe
du 12 au 29 septembre.
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